Dans la mine de Capelton
Dans le cadre du Projet Horizon et dans notre quête d’images pour les besoins du documentaire américain, nous recherchions un endroit exempt d’insectes volants et où la température serait sous la barre des 12 degrés Celsius. Deux choix s’offraient alors à nous, soit celui d’attendre la période d’inactivité des insectes survenant à l’arrivée des températures plus froides ou soit d’aller dans une mine au Québec.
Nous avons alors opté pour aller à la mine de cuivre de Capelton près de North Hatley. L’endroit était idéal pour notre excursion : sécuritaire, facile d’accès, température de 9 degrés Celsius (48,2 F) à l’année, lieu acide non propice à la vie des insectes et un réseau de galeries souterraines dignes des films d’Indiana Jones. Après avoir conclu une entente avec le propriétaire, nous avons fixé la date de notre excursion.
Le 8 septembre 2013, après avoir garé nos véhicules dans le stationnement du musée qui présente l’histoire des trois anciennes mines de la région : Capelton, Eustis et Albert Mines, nous y rencontrions notre guide. Il nous donna quelques directives et nous fit choisir nos casques miniers. Il était déjà 09 h 45, pour ne pas perdre de temps, nous décidâmes de repartir aussitôt vers l’entrée de la mine qui se trouvait à quelques minutes de notre position.
À bord de nos véhicules, nous suivions la camionnette du guide qui roulait sur un chemin forestier bien entretenu montant vers le sommet d’une colline. Dans un tournant, nous sommes aboutis près de l’entrée de la mine dont l’accès était fermé par un grillage de fer bien cadenassé. En regardant dans sa direction, nous avions l’impression d’être devant la porte d’un autre monde.
La mine de Capelton.
Située près de North Hatley dans les Cantons-de-l’Est au Québec, la mine a été ouverte en 1863. À sa fermeture en 1907, sa profondeur était alors de 1 500 mètres (4800 pi.) soit 24 niveaux de galeries. En 1995, elle a été rouverte aux touristes qui peuvent maintenant la visiter en toute sécurité pendant la saison touristiques en compagnie d’un guide animateur. Comme nous, vous découvrirez les splendeurs des profondeurs de cette merveilleuse mine centenaire munie d’un système d’éclairage électrique.
Notre descente
Pour amener nos équipements au 1er niveau de 150 pieds, nous avons dû faire quelques allers-retours. Nous étions tellement fascinés par la beauté naturelle qui nous entourait qu’aucun d’entre nous ne comptait ses pas. À cet endroit, nous avons installé deux caméras alimentées par des ondulateurs portatifs. Le taux d’humidité était de 85 % et la moyenne de température était de 9 degrés Celsius. Pendant l’installation, le reste de l’équipe est descendu aux 2e et 3e paliers pour y installer d’autres caméras et pour y prendre une multitude de photographies. Au 3e niveau (250 pieds), la température était toujours stable à 9 degrés Celsius.
Le but de notre excursion était d’éprouver nos appareils sous cette contrainte thermique et capter des images inédites dans ce milieu impropice à la vie. Quelques minutes après avoir effectué les installations et des tests, nous sommes sortis de la mine en coupant l’électricité ainsi que le système de ventilation des galeries. Pendant que nous nous dirigions sur un belvédère de deux étages, situé à proximité, où la vue était magnifique, notre guide barra le grillage de la mine afin de s’assurer que personne ne puisse entrer pendant notre absence.
Une heure plus tard, nous entrâmes à nouveau dans la mine pour vérifier si nos caméras avaient capté quelque chose de particulier. À notre grande surprise, sur le premier écran d’ordinateur, des choses volaient dans toutes les directions. Certaines remontaient des profondeurs vers nous, d’autres y descendaient. Nous étions 15 personnes à les regarder défier les lois de la gravité. Nous étions ravis car nos caméras les avaient filmés à différentes profondeurs. En les voyant nous savions que notre but était atteint.
Nos vidéos sont tous dédiés au futur documentaire mais nous vous montrons tout de même des images extraites. L’immobilité des images ne rend pas justice à cette chose qui vole très rapidement en évitant les obstacles tout en effectuant des demi-tours sans ralentir sa vitesse.
Voici quelques photos de la mine :
Vidéo de l’enquête
Membres de l’équipe sur place:
Eliane Raphaël Bacon
Shirley Brassard
Carole Brosseau
Lucie Courchesne
Jean Dubois
Manon Dubois
François Gaucher
Martine Gaucher
Anick Lauzon
Sylvain Lavigne
Jonathan Mainville
Roger Mainville
Aimé Pomerleau
Linda Ouellette
Notre collaboratrice invitée :
Johanne Bonenfant
Photos prises par : Carole Brosseau, membre de l’équipe de Paracontacts
Publié le 17 septembre 2013
Remis à date le 9 avril 2015
Roger Mainville, Président
Groupe Paracontacts
9 avril 2015